mai 15, 2025
homme déprimé les mains sur son visage assis avec derrière lui deux personnes discutant derrière lui

Procrastination et peur de l’échec : Comment s’en débarrassez

Travailler avec cette boule au ventre lorsque vous commencez un projet n’est pas quelque chose de simple. Vous savez, cette pression qui vous envahit, par peur d’échouer et vous obligeant à remettre au lendemain. Je comprends, personnellement c’est un sentiment par lequel je suis passé et vous avez envie de franchir le pas et poursuivre votre route.

Pourtant, lorsque vos amis abordent le sujet, vous paraissez fébrile et préférez changer de sujet et le plus souvent, pour éviter de perdre la face, vous restez discret sur vos projets par peur du regard des autres si celui-ci venait à échouer.

C’est pourquoi nous allons voir comment vaincre la peur de l’échec qui vous fait procrastiner au quotidien et atteindre vos objectifs.

I. Comprendre les origines de la peur de l’échec et son lien avec la procrastination

1. Les bancs de l’école

deux personnes assis sur un banc l'une avec un ordinateur sur les genoux, l'autre écrivant sur un cahier posé sur ses genoux

Rappelez vous ces moments où vous étiez invité à vous rendre au tableau par vos professeurs, et où, malheureusement, vous commettiez une erreur. Instantanément, cette erreur était repérée par vos camarades de classe qui se précipitaient pour la corriger. Pendant ce temps, vos professeurs ne manquaient pas de souligner votre erreur en mettant en doute votre compréhension du cours et votre intelligence.

C’est ainsi que la petite graine était plantée dans votre esprit et vous redoutiez l’échec à nouveau, puisque vous l’associez toujours à un moment négatif de votre vie.

Cependant, vos années d’études ne représentent pas la réalité du monde extérieur, malgré ce que peut laisser penser notre système scolaire. Il est d’autant plus difficile de surmonter cette peur lorsque personne ne vous rappelle à l’ordre au moindre écart de conduite, ce qui peut vous conduire à procrastiner aujourd’hui par manque de supervision ou d’encouragement.

2. La peur du regard des autres

C’est en effet souvent le cœur du problème : le regard des autres est quelque chose qui vous préoccupe. En même temps, qui aurait envie de passer pour un moins que rien devant des personnes à qui vous confiez votre temps ? Personne, on est d’accord…

Mais en même temps, vous ne connaissez pas vraiment leurs vies, leurs échecs, leurs peurs. Alors pourquoi retranscrire vos pensées pour décrire celles des autres dans un futur aussi obscur ? Vous et moi sommes incapables de lire dans les pensées, et pourtant vous êtes convaincus que le monde attend de vous voir tomber pour vous rire au nez.

Détrompez vous !

Gardez à l’esprit que ce que vous faites est sans doute le produit d’un travail de longue haleine que très peu peuvent réellement comprendre. Même ceux qui se permettront les réflexions les plus diffamantes à votre égard auront certainement du souci à se faire quand ils seront confrontés à cette même peur de l’échec que vous traversez.

3. La perte de temps

Le temps est un argument qui revient souvent, et c’est celui que j’utilisais pour justifier ma procrastination, sans oublier de décrédibiliser mes objectifs en essayant de me convaincre qu’ils n’étaient pas si importants au final.

Malheureusement, je ne réalisais pas encore que la procrastination était déjà une perte de temps. Contrairement à la réalisation ou non de mes objectifs, là je ne produisais rien.

En effet, votre temps n’est malheureusement pas récupérable, mais vous ne pouvez pas vous permettre de le laisser passer simplement en consommant du divertissement. Privilégiez toujours la perte de temps dans la réflexion et l’élaboration de projets qui vous tiennent réellement à cœur ; vous serez toujours moins déçu que d’avoir fini le dernier jeu vidéo à la mode ou votre série télévisée préférée.

4. La psychologie anxieuse qui vous pousse à procrastiner

L’anxiété est souvent le premier pas vers la dépression et peut être causée par différents facteurs, qui ne sont pas nécessairement liés à votre travail ou à autrui. Là encore, il vous faudra redoubler d’efforts pour identifier ce qui vous fait réellement peur.

Dans ce cas, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de prendre du temps avant de vous lancer corps et âme dans quelque chose que vous ne maîtrisez pas forcément, et qui, à long terme, pourrait laisser des traces lorsque vous voudrez passer à autre chose.

Bien que la plupart du temps, les premiers signes d’anxiété apparaissent lorsque vous laissez le hasard décider des étapes qui vous séparent de vos objectifs, sans tenir compte des obstacles que vous pourriez rencontrer sur votre chemin, même ceux que vous auriez pu éviter.

En d’autres termes, ne négligez pas la phase de préparation qui sera essentielle pour dissiper les doutes et réduire l’anxiété. Pour citer Abraham Lincoln, qui disait : “Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières heures à aiguiser ma hache.” Je compte sur vous désormais pour ne plus laisser le hasard décider de votre destinée.

II. Astuces pour surmonter la peur de l’échec et la procrastination

Maintenant que vous avez une meilleure compréhension de ce qui vous pousse à craindre l’échec et à procrastiner, plongeons dans le vif du sujet et examinons les moyens de s’en débarrasser.

5. Osez prendre des risques calculés

On ne vous le dira jamais assez, surtout à notre époque : prendre des risques est souvent le meilleur moyen d’avancer et de sortir de sa zone de confort. Mais à quel prix ?

Personnellement, je ne suis pas vraiment d’accord. Si les risques peuvent vous mettre dans la panade, vous ou vos proches, soyons honnêtes : nous n’habitons pas dans une série américaine où votre réussite serait garantie à la fin de l’histoire. Bien que les success stories existent, elles restent tout de même anecdotiques.

C’est pourquoi prendre des risques doit être toujours calculé de votre part en vous posant la question : Sur une échelle de 1 à 10, ce projet aurait-il des grandes répercussions si je venais à échouer ? Sur quel plan : économique (en prenant en compte tout votre patrimoine), professionnel et social (en prenant en compte vos proches également).

Dans le cas où vous dépassez les 7 sur 10 sur ces trois plans, c’est que le risque est très élevé et le moment n’est peut-être pas le moment opportun. Autrement dit, la peur de l’échec et la procrastination qui en découleront en seront de même.

Vous devrez alors trouver le parfait équilibre sur ces trois plans pour limiter au mieux les risques et anticiper les retombées d’un échec probable.

6. Le perfectionnisme comme obstacle

loupe sur bloc note sur ordinateur

Le perfectionnisme est souvent valorisé comme une qualité, cependant il peut devenir un frein dans votre cheminement vers vos objectifs. En vous poussant sans cesse vers l’excellence, vous avez tendance à vous fixer des normes irréalistes et à vous critiquer lorsque vous ne les atteignez pas. Ainsi, vous finissez par procrastiner jusqu’à arrêter totalement votre projet.

C’est ainsi que vous alimentez votre peur de l’échec et repoussez indéfiniment le moment de passer à l’action par peur de ne pas être à la hauteur ; vous préférez rester dans votre zone de confort plutôt que de risquer l’imperfection.

Le perfectionnisme vous pousse également à consacrer un temps disproportionné à des tâches mineures voire absolument inutiles, plutôt que de disposer de vos ressources dans des tâches qui pourraient vous permettre de progresser.

Là encore, il n’y a pas de solution miracle pour surmonter le perfectionnisme. Il faut commencer par reconnaître que la perfection n’existe pas et apprendre à accepter l’imperfection, que vos yeux n’arriveront de toute manière difficilement à identifier à court terme.

D’ailleurs si vous voulez arrêter de procrastiner et reprendre en main votre productivité, j’ai conçu pour vous un guide PDF 100% offert contenant des conseils pratiques que vous pouvez télécharger ci-dessous.

7. Le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur est souvent méconnu mais n’en reste pas moins préjudiciable dans notre progression professionnelle et notre estime de soi. Lorsque le doute s’installe sur nos compétences et notre crédibilité ce phénomène se manifeste, même si nous avons des preuves de notre expertise. Ainsi, vous avez l’impression de ne pas mériter votre succès et que les autres sont en mesure de le démontrer.

Généralement, il est manifesté par une sous-estimation de vos réalisations, en vous comparant aux autres et en craignant l’échec en évitant de vous lancer dans de nouveaux défis.

La bonne nouvelle est que dès lors que vous reconnaissez ce phénomène en vous, c’est déjà un premier pas vers sa résolution. Ensuite, il vous faudra cesser de vous comparer aux autres puisque même les autres en savent peut-être moins que vous. Pour cela, vous pouvez vous passer de vos réseaux sociaux qui, d’après des études, ont tendance à faire complexer les utilisateurs.

Enfin, le meilleur conseil est de laisser les personnes que vous côtoyez décrire au mieux votre expertise dans un domaine pour avoir leur point de vue en leur demandant bien sûr d’être le plus franc possible pour éviter de surestimer vos capacités.

III. Apprivoiser vos échecs

Je tiens à souligner dans cette partie, l’importance de l’échec dans votre vie en général, ainsi que ses bienfaits pour votre croissance personnelle.

8. L’échec comme moyen de revenir plus fort

Vous connaissez sans doute cette phrase culte qui dit : « Ce qui ne tue pas te rend plus fort. » Même si elle est vieille comme le monde, il est cependant important de reconnaître que l’échec, dans notre cas, nous offre la possibilité de réévaluer nos objectifs, de nous dépasser et surtout de tirer des leçons pour l’avenir.

Il est souvent synonyme de déception et de découragement, mais lorsque que vous faites face à un échec, vous constatez vos limites et vos faiblesses. Honnêtement, les seules personnes qui n’échouent jamais sont celles qui n’ont jamais tenté d’innover, pour paraphraser Albert Einstein.

9. Se relever d’un échec précédent

homme déprimé dos à la mer le mains sur la tête accroupis

C’est peut-être le cas qui vous a poussé à lire ces lignes et je comprends que se relever d’un échec précédent soit d’autant plus difficile qu’il vous fait culpabiliser au point d’éprouver de la frustration lorsque vous y repensez.

Il vous arrive de repenser à ce que vous auriez dû faire pour éviter l’échec, mais cette cicatrice intellectuelle qu’elle vous a laissée vous oblige à réfléchir à deux fois avant de passer à l’action.

Dans tous les cas, il vous faudra apprendre à passer à autre chose et à laisser au passé tous ces maux que vous traînez à vos chevilles. Gardez à l’esprit que vos échecs passés ne peuvent pas prévenir vos échecs futurs et même si se relever d’un échec précédent demande de l’effort, vous aurez toujours plus de confiance et de satisfaction à accomplir vos objectifs qu’une personne qui n’en a jamais connu.

10. L’échec n’est pas une fin en soi

C’est une réalité, l’échec n’est pas une fin en soi. Vous avez fait des erreurs et alors… ? Contrairement à la peur de l’échec qui vous paralyse beaucoup plus, je suis persuadé que vous avez passé plus de temps à avoir peur d’un échec imaginaire qu’à regretter un échec passé.

Pourtant, cette fois-ci, vous stagnez professionnellement et vous fermez volontairement des opportunités qui auraient pu vous sortir la tête de l’eau. Alors, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de ne pas créer vos propres obstacles, mais plutôt d’apprendre à traverser ceux que vous rencontrez en chemin, même si vous devez tomber plusieurs fois avant d’y arriver.

Je suis convaincu que vous y parviendrez, et pour cela, nous allons voir ensemble les actions que vous pouvez entreprendre dès aujourd’hui pour enfin vous débarrasser de votre peur de l’échec et reprendre le contrôle de votre productivité.

IV. C’est à vous de faire le premier pas

Ces premières étapes sont essentielles pour amorcer le processus de changement et prendre le contrôle de vos pensées et de vos émotions.

11. N’ayez pas peur de demander de l’aide

poignée de main

Ce n’est pas toujours facile à faire, je le sais bien. Demander de l’aide est souvent perçu comme un signe de faiblesse ou d’abandon de votre part. Pourtant, il est important de reconnaître que de nombreux entrepreneurs, travailleurs indépendants et salariés n’ont pas atteint leur réussite en solitaire.

C’est pourquoi je vous recommande vivement de vous entourer d’un professionnel compétent qui saura vous écouter et vous guider. En partageant vos préoccupations et en recevant un soutien adapté, vous pourrez surmonter plus facilement vos peurs et avancer vers vos objectifs avec confiance.

Il est également recommandé d’en discuter avec vos proches et vos amis, en particulier si vous pensez qu’ils seront en mesure de vous écouter sans vous juger. Vous constaterez que le simple fait d’en parler avec eux peut considérablement réduire votre peur de l’échec, surtout si vous savez que vous ne serez pas jugé en cas de difficultés. Cette étape peut sembler anodine, mais elle est souvent la plus négligée et pourtant la plus efficace pour surmonter cette peur.

12. Remplacer vos pensées négatives par des affirmations positives

Lorsque je parle de « remplacer », je fais référence à votre langage, bien entendu. Exercez vous à éliminer les négations de votre langage lorsque celles-ci ne sont pas nécessaires. En vous habituant à utiliser un langage positif et affirmatif, vous renforcerez votre confiance en vous et votre capacité à surmonter les obstacles.

C’est un principe psychologique bien connu : le positif attire le positif. Par conséquent, veillez à éviter de vous plaindre lorsque vous utilisez votre voiture ou lorsque vous rencontrez des difficultés en général.

13. Soyez patient

La patience sera votre cheval de Troie, mais il vous en faudra pour enfin quitter la procrastination qui vous a trop souvent tendu les bras lorsque vous aviez peur de l’échec. Il est important de se rappeler que le changement prend du temps, mais avec persévérance et détermination, vous finirez par conquérir vos craintes et atteindre vos objectifs.

V. Ce qu’il faut retenir

La peur de l’échec n’est finalement pas toujours liée aux autres, mais plutôt à l’illusion que nous entretenons de nous-mêmes. C’est notre propre perception de nous-mêmes qui alimentent souvent cette peur. En réalité, les autres peuvent jouer un rôle mineur dans cette crainte, mais c’est avant tout notre propre jugement et notre propre estime de soi qui sont en jeu. Ainsi je compte sur vous pour appliquer ces conseils et passer à l’action dès maintenant.

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